Le mois de mai est traditionnellement le mois de Marie.
Mois de Marie... mais que savons-nous de Marie ? Le mois de mai nous encourage à penser à elle et à en parler d’une façon particulière.
C’est l’occasion de nous demander aussi quelle place la mère du Sauveur prend dans notre liturgie. On voit que Marie n’est citée qu’une seule fois au cours de la messe, voire deux dans le meilleur des cas. Les prières eucharistiques font mention de Marie avec les apôtres et les saints et à la préparation pénitentielle : « Je confesse à Dieu tout puissant […] c’est pourquoi, […] je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints de prier pour moi […]. »
On voit bien ici que la messe n’est pas le lieu d’une prière à Marie. Nos
célébrations mettent parfois à l’honneur Marie, comme le jour de l’Assomption ou de l’Immaculée Conception, mais à chaque fois c’est pour rendre grâce à Dieu pour le modèle qu’elle incarne. Elle s’est laissée toucher dans toute sa vie par la grâce. Ces occasions nous rappellent ce oui par lequel le Sauveur a pris notre condition
humaine.
La piété mariale n’est pas une fin en soi comme si Marie était Dieu. Mais elle est là pour nous aider à avancer vers son Fils : « Faites tout ce qu’il vous dira » dit-elle aux disciples.
Alors comment Marie peut-elle rester indifférente devant la souffrance du Corps qu’est l’Eglise ? De tout notre coeur, demandons à Marie qu’elle intercède auprès de son Fils pour qu’Il éveille ou réveille en des hommes et femmes de bonne volonté le désir de le suivre d’une manière toute particulière.
Père Boniface
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