Comme ils étaient tristes Cléophas et son compagnon sur le chemin d’Emmaüs ! C’est humain : dans le malheur tout semble gris et triste même si le printemps nous offre son soleil et ses plus belles fleurs avec le renouveau de la nature ! Mais la vie n’est-elle pas triste aussi lorsque s’évanouissent les valeurs auxquelles on a cru ou bien lorsque des projets s’avèrent irréalisables ? La plus grande des tristesses ne serait-elle pas de mener une vie sans but dans la solitude du cœur au milieu des « à quoi bon ? »
Jésus est vivant. Il marche AVEC nous sur les chemins de nos vies dans le bonheur comme dans le malheur. Comment le reconnaître ? Saint Paul nous dit : « Frères je vous rappelle la bonne nouvelle que je vous ai annoncée ; cet évangile vous l’avez reçu, c’est en lui que vous tenez bon, c’est par lui que vous serez sauvés si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ». Nous le savons, l’Église seule est habilitée à interpréter l’Écriture Sainte. Mais nous savons aussi que Jésus a dit : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Ceci est une invitation forte à constituer des « maisons d’Évangile » comme cela nous a été suggéré. Ne disons pas : « je ne suis pas capable » car Jésus est là et nous nous étonnons nous-mêmes du meilleur qui jaillit du fond de nous-mêmes pour partager ce qu’Il « nous a révélé par son Église parce qu’il ne peut ni se tromper ni nous tromper » La paix et la joie qui en résultent sont signes de l’action de l’Esprit-Saint, le divin stimulant pour nous ouvrir à la Mission.

Jacqueline Bourgois

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