Ce 23 mars 2011 à l’Eglise de Sainte Germaine (Cachan), notre seconde rencontre des mercredis de Carême avait pour thème
Nous avons eu le plaisir d’accueillir et d’écouter, Père Didier Brionne de la communauté franciscaine de Paris.
Un peu d’histoire sur cette communauté :
L’Ordre des Frères Mineurs, ou Franciscains, a été fondé par saint François d’Assise qui a défini leur projet et leur mode de vie dans une Règle.
De nos jours, la communauté des Franciscains Conventuels comptent 4000 frères de par le monde. Sans être moines puisqu’ils accomplissent un apostolat dans le monde, les frères mènent une vie dite « régulière », ils sont donc religieux, issus de la famille des Ordres Mendiants. Ils portent une bure d’inspiration monastique pour la prière, les temps communautaires et la mission. C’est sur la contemplation (la prière et la vie avec Dieu sont des parts importantes de leur vie) qu’ils fondent leur apostolat. Bien qu’ils s’appellent tous frères, selon le désir de St François, certains exercent la charge sacerdotale comme prêtres. Les autres, participent à la vie pastorale par la catéchèse, l’accompagnement des malades, un service en aumônerie….Ils vivent tous dans des couvents ( d’où leur nom de conventuels), dirigés par un frère appelé « gardien ».
Après avoir partagé convivialement notre bol de riz, nous nous sommes réunis autour du Père Didier qui nous a confié les difficultés à vivre en communauté au sein de sa fratrie mais aussi toutes les grandes richesses que cela engendre.
Malgré des tensions, parfois, dues à un caractère ou à une éducation différente, le père Didier nous confie que malgré cela, il partage tous une chose très importante « la même idée du cœur, l’amour de Dieu ».
Ce temps de Carême nous permet de nous remettre en questions.
La rencontre avec l’autre dans la vie de tous les jours n’est pas facile. Des a priori non fondés peuvent créer des barrières.
Comment celles-ci peuvent-elles être dépassées ?
Comment devons nous réagir face à une personne différente de part sa culture ou son histoire ?
Ne devons nous pas tout simplement ouvrir notre cœur et notre esprit ? Car comme le soulignait très justement le père Didier, chaque personne a son histoire. Ecouter et comprendre l’autre nous aide à grandir.
Le mercredi 30 mars, nous irons à la rencontre des Roms avec Aude Léveillé :