Tous seront invités à accueillir le Christ, à le laisser entrer dans nos vies. Le premier Il nous aime et cet amour est pour tous. Comment alors le réserver à quelques-uns, ceux qui viennent, ceux qui demandent, ceux qui frappent à la porte de l’Église et de la catéchèse ? Alors, et ceux qui sont sur le seuil ?
Pendant que j’écris ces mots, je pense aux enfants que nous rencontrons en ces premiers mois de l’année scolaire, et de catéchisme. A tous celles et ceux qui, accompagnés par leurs parents, poussent une porte, hésitants ou enthousiastes, entrent dans une église pour la presque-première fois, à ceux qui arrivent accompagnés d’une copine ou d’un voisin sans trop savoir ce qui les attend, à tous ceux qui sentent lointainement, et sans mot pour
le dire, que quelqu’un les attend qui les aime déjà et depuis si longtemps...
Mon esprit se tourne aussi vers les parents de ces enfants qui souvent les accompagnent, parfois acceptent de les laisser venir, ou sont surpris des choix de leur enfant… Ils offrent à leur enfant la chance de rencontrer le Christ, la chance de la Foi, même lorsqu’ils reconnaissent qu’eux-mêmes ne savent plus bien où ils en sont. Conduire un enfant à l’église le dimanche, organiser son emploi du temps pour lui permettre une heure de
catéchèse, aller une fois ou l’autre en réunion de parents... N’est-ce pas déjà une belle démarche ? (...)
Alors, n’hésitons pas à leur proposer un chemin de Foi : des groupes de partages d’Évangile, des soirées de catéchèses pour adultes, des messes
des familles, des catéchèses pour tous un dimanche matin. Oui, les temps forts liturgiques sont des chances pour prendre ou reprendre la route, comme l’Avent ou le Carême. Ne laissons pas cette grâce passer. Quelles pistes proposées à vivre avec des parents !
Père Boniface
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