En écoutant les informations il y a quelques jours, durant la crise, j’entendais des producteurs de chrysanthèmes se plaindre car le blocage allait provoquer chez eux un manque à gagner de plus de 30% ! Cela m’a donné à réfléchir, c’est vrai j’aime beaucoup les fleurs.
Lors des obsèques elles manifestent toute une solidarité envers la famille, des amis et voisins, mais les fleurs se fanent, et après ! Voilà peut-être la vraie question. Quelle est la signification de ce cadeau que l’on fait à l’occasion de ce moment de la séparation d’avec un être cher ?
Déposer des fleurs, faire dire des messes, participer à la célébration d’adieu, aller rendre une visite à la famille en deuil, tout cela montre les valeurs des liens qui se sont tissés tout au long d’une vie, rappellent que cette personne disparue avait de la valeur à nos yeux, elle existait et, pour nous chrétiens, elle existe toujours en Dieu. Ce moment est un passage de notre monde mortel à celui de l’éternité : moment combien difficile à vivre, à supporter, suivant les circonstances de cette séparation.
Ces fleurs, ces gestes de solidarité nous rappellent avec force que nous ne sommes pas seuls sur cette terre, que nous vivons les uns avec les autres et pas les uns à côté des autres. Nous vivons de relations, de
famille, de travail, de quartier, associatif, politique, cultuel etc., il faut bien le dire, nous avons besoin les uns des autres. Il suffit d’un problème de santé et vous voilà complètement dépendant, des autres, de la société. Nous l’oublions parfois ! Ces multiples relations qui nous enrichissent mutuellement s’arrêtent-elles subitement à la mort : toutes ces richesses disparaîtraient-elles au moment où l’ami vient déposer ses fleurs au pied du cercueil ?
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Nos joies : Baptêmes à Sainte-Colombe et hors paroisse : 21 novembre CREMN Raphael
Nos peines : Obsèques sur la paroisse : 8 novembre : ROMANET Claude ; Mme FOUQUET