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Feuille paroissiale Fresnes Rungis du 16 avril 2017

Feuille paroissiale Fresnes Rungis du 16 avril 2017

Les cloches de Pâques nous annoncent la Résurrection du Christ.

Pendant des siècles, le son des cloches a rythmé la vie des communautés paroissiales et monastiques. Instruments liturgiques et outils de communication, les cloches rassemblent les chrétiens pour la liturgie et les convient à la prière de l’angélus. Elles sonnent joyeusement les baptêmes, les mariages, la paix retrouvée et sanctifient le temps des solennités villageoises. Elles sonnent aussi le glas funèbre qui nous invite à prier pour les défunts et nous rappelle la précarité de notre condition humaine. Par la voix du tocsin, elles annoncent les grands fléaux, les épidémies, la guerre, le feu.

Car nos cloches sont des voix humaines, de cette part d’humanité qu’elles ont reçue lors de leur bénédiction, des voix d’adoration, de louange, de pénitence, de prière au rythme des travaux des jours et du temps qui s’écoule inexorablement.

Soumises, comme les humains, aux aléas des conflits séculaires, aux pillages, aux besoins massifs en métaux pour les armes ou les monnaies, de nombreuses cloches furent fondues en canons pendant la période révolutionnaire. Il fallut attendre la seconde moitié du 19e siècle pour observer un certain repeuplement des clochers. L’espace ainsi "rhabillé" résonna de nouveau de ces voix familières.

Pourtant, leur silence au temps de Pâques étonne les enfants curieux. Au soir du Jeudi saint jusqu’au matin de Pâques, la voix divine se tait ; les cloches se sont envolées à Rome pour recevoir la bénédiction du pape et reviennent le dimanche, chargées d’œufs et de friandises en chocolat, avant de regagner leur demeure et de sonner à toute volée la Résurrection du Christ. Belle légende pour enfants sages empruntée aux fêtes de printemps païennes et référence probable aux œufs non consommés pendant le Carême et conservés dans l’eau de chaux.

Pour lire la suite de la feuille paroissiale, ouvrez le fichier joint.