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Feuille paroissiale Fresnes-Rungis du 12 janvier 2020

Feuille paroissiale Fresnes-Rungis du 12 janvier 2020

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Vous y trouverez entre autre, des informations concernant le diocèse, le doyenné et nos paroisses de Fresnes et de Rungis.

Ci-dessous, l’éditorial du Père Faustin, autour d’une réflexion sur le baptême des tout petits enfants.

La nécessité du baptême pour les petits enfants

Le dimanche 12 Janvier 2020, l’Église célèbre la fête du baptême du Seigneur. Cette fête qui clôt le temps de Noël se présente comme l’Épiphanie (c’est-à-dire la manifestation) qui ouvre la vie publique de Jésus. Vers l’âge de 30 ans, Jésus s’avança vers Jean dans le Jourdain pour se faire baptiser par lui. Alors qu’il sortait de l’eau « voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : celui-ci est mon fils bien aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour » Mt 3,16-17. Le fils de Marie et de Joseph qui s’apprête à commencer sa mission est également reconnu comme fils de Dieu, le fils bien aimé. S’il est vrai que le baptême du Seigneur a une signification et une finalité particulières, cette fête nous interroge sur notre propre baptême. Alors que beaucoup de questions gravitent autour de ce sacrement, nous voulons en cibler une que beaucoup de nos contemporains se posent : pourquoi l’Église tient-elle à baptiser les petits enfants ? Selon le catéchisme de l’Église catholique (CEC), le baptême est le fondement de toute vie chrétienne. Il est la porte d’entrée dans l’Église. Par lui, libérés du péché, nous devenons membres du Christ et nous entrons en communion avec Dieu (CEC 1213-1216, 1276-1278). Ce sacrement nous configure donc au Christ : Prêtre, Prophète et Roi. Comme le baptême est une alliance avec Dieu, il est nécessaire que le baptisé l’accepte et dise « oui ». Néanmoins, les bébés sont incapables de professer la foi. Alors, pourquoi l’Église tient-elle à baptiser les petits enfants ? Le catéchisme de l’Église catholique dit, à ce propos, qu’il y a à cela une unique raison : avant que l’homme ne fasse le choix de Dieu, Dieu le choisit. Le baptême est par conséquent une grâce, un cadeau immérité venant de Dieu qui accueille sans condition (CEC 1250,1282). Des parents croyants qui souhaitent le bien de leur enfant veulent qu’il reçoive le baptême. À ceux qui choisissent de différer le baptême d’un enfant, l’Église nous dit ce qui suit : de même que l’on ne peut pas différer l’amour que l’on porte à un enfant en attendant qu’il le choisisse lui-même plus tard, ainsi serait-ce une injustice si des parents chrétiens différaient pour leur enfant la grâce divine du baptême. De même que chacun naît avec la faculté de parler, mais doit cependant apprendre le langage, ainsi chacun naît-il avec la faculté de croire, mais doit cependant apprendre à croire. On ne peut pas imposer le baptême arbitrairement à quelqu’un. Celui qui a reçu le baptême comme petit enfant doit par la suite le « ratifier » dans sa vie : ce qui veut dire qu’il doit dire « oui » pour le faire fructifier.
Choisir de baptiser un petit enfant c’est donc décider de le nourrir de ce qui nourrit la vie chrétienne, la vie de communion avec Dieu et le priver de cette nourriture c’est, en quelque sorte, le priver de ce qui fait grandir humainement et spirituellement.
Que cette fête nous aide à redécouvrir la finalité de ce sacrement du baptême comme chemin vers Dieu et vers le salut.
Père Faustin Nzabakurana, coordinateur de la pastorale des jeunes sur le doyenné du Val de bièvres