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Messager 973 - 13 novembre 2011

Messager 973 - 13 novembre 2011

Assemblée plénière des évêques

Discours d’ouverture par le Cardinal André VINGT-TROIS Archevêque de Paris, président de la Conférence des évêques de France

Lourdes – Vendredi 4 novembre 2011

1. Les Journées Mondiales de la Jeunesse.

Cette assemblée s’ouvre dans un climat européen assez sombre. Beaucoup de nos concitoyens sont saisis par une réelle inquiétude pour leur avenir. Aussi, il me semble bienvenu que nous puissions ouvrir nos travaux par un retour en forme d’action de grâce sur ce que nous avons vécu cet été avec les Journées Mondiales de la Jeunesse, qui se sont justement déroulées en Europe alors que la crise continuait de faire sentir sa pression.

Nous avons presque tous participé à ces journées avec les jeunes de nos diocèses. Au delà du nombre très important de ceux et celles qui ont répondu à l’invitation du Pape, autour de cinquante mille Français, plusieurs remarques peuvent être faites. Tout d’abord, nous pouvons souligner l’implication très sérieuse de ces jeunes, aussi bien dans la phase préparatoire dans les diocèses espagnols que dans le rassemblement madrilène. Pour eux, il ne s’agissait pas d’une aventure touristique, mais d’une véritable démarche de foi, et nous avons été témoins de véritables conversions. La participation aux catéchèses montrait une attente certaine d’une meilleure connaissance de la foi chrétienne.

De ce point de vue, le succès de Youcat a dépassé ce que nous pouvions imaginer. L’intérêt manifesté pour une catéchèse simple et formulée en réponses à des questions peut nous indiquer aussi une évolution dans la pédagogie de toute catéchèse. Nous devons peut-être
mieux prendre en compte une attente simple de jeunes qui cherchent à connaître ce que notre foi peut dire sur les grandes questions de leur existence. Cette attente reflète sans doute un certain désarroi ou une certaine inquiétude de garçons et de filles auxquels l’effacement durable des idéologies et l’indétermination des repères éducatifs n’apportent aucune réponse. Nous disons volontiers qu’il y a un manque de repères. Il est donc heureux de trouver les modalités d’une réponse à ce manque de repères.

Enfin, il me semble que, à travers cette forte expérience spirituelle des jeunes, notre Église en France peut se féliciter du signe qui est ainsi donné à nos concitoyens. Dans un climat d’incertitude sur l’avenir, la mobilisation forte de cinquante mille jeunes constitue une espérance pour notre Église, et, plus largement, elle dit quelque chose sur la jeunesse de notre pays. Elle manifeste que cette jeunesse n’est pas sans ressource ni sans capacité d’engagement. Dans une société vieillissante, nous voyons qu’il y a de nouvelles forces pour construire la société de demain.

Mais nous devons aussi entendre les questions de ces jeunes, qui sont bien éloignées des débats des générations précédentes. Nos générations ont connu un certain besoin de s’émanciper d’institutions qu’elles jugeaient trop contraignantes. En retour, les générations nouvelles expriment souvent une sorte de désarroi intérieur. Elles craignent de n’avoir pas reçu par leur éducation les éléments nécessaires à la structuration de leur personnalité. C’est pourquoi, nous ne devons pas trop vite qualifier d’« identitaires » leurs recherches de certitudes et de signes d’appartenance. Il nous faut prendre le temps et les moyens de chercher à répondre à ces attentes nouvelles, en comprenant mieux la culture qui se fait jour, marquée entre autres par internet et par les réseaux sociaux.

Les contraintes du calendrier nous mettent déjà dans la perspective des JMJ de 2013. Sans doute devrons-nous trouver des moyens originaux pour associer à l’événement des jeunes qui ne pourront pas aller à Rio. Il n’est pas trop tôt pour y penser et je sais que déjà des
équipes diocésaines et le Service National se sont mis au travail.

2. Un vent de crise.

La crise européenne que nous traversons n’est pas simplement, comme certains le disent parfois, une crise de la gouvernance qui se résoudrait par des alternances démocratiques, ni une crise de la distribution des revenus dont on sortirait en réduisant quelques salaires scandaleux. C’est véritablement une crise du système. Je l’ai dit ici et ailleurs à plusieurs reprises, et je n’y reviens pas davantage aujourd’hui. Mais puisque nous entrons en campagne électorale, il me paraît juste de le souligner pour tenter de cerner, à partir de là, quelques-uns des risques et des enjeux de cette campagne. La déclaration du Conseil Permanent Élections : un vote pour quelle société ? a déjà fourni des
éléments de réflexion que je ne fais que compléter.

PDF - 1.5 Mo

Pour lire la suite de la feuille paroissiale, ouvrez le document ci-joint....

Baptême sur la paroisse :

20 novembre Eva Rose DA COSTA

Obsèques sur la paroisse :

26 octobre Mme Monique PELOBON - 4 novembre M. Carlos CAMARA - 9 novembre M. Pierre BOURDET - 10 novembre Mme Germaine BLAS