Une voix du DARFOUR !

Une Sainte pour aujourd’hui !

Dans son encyclique Spe Salvi, Benoît XVI cite comme exemple une religieuse soudanaise canonisée en 2000 par Jean Paul 2. : Joséphine BAKHITA. Elle est inscrite au calendrier le 8 février.

Née vers 1869 au Darfour, une fillette de 9 ans est enlevée par des trafiquants d’esclaves et vendue plusieurs fois sur des marchés. A sa terrible angoisse s’ajoutent les mauvais traitements (flagellations, scarification) qui lui laissent 144 cicatrices ! Elle en oublie même son nom, on la surnomme Bakhita.

Vendue en 1883 à un consul italien, elle le suit en Italie où elle est confiée aux soeurs de la Charité de Venise. Bakhita demande alors de connaître ce Dieu « qu’elle sentait depuis longtemps dans son coeur » Benoît XVI écrira : « Elle découvre un maître, au-dessus de tous les maîtres, qui l’aime et en même temps la grande espérance : elle est « rachetée », elle n’est plus une esclave, mais une fille de Dieu, libre ». Bakhita demande le baptême, devient Joséphine, et fait sa première communion.

Devenue une religieuse rayonnante, elle est aimée de tous.
Pendant 50 ans, à Schio, Joséphine est cuisinière, lingère, concierge.
Elle voyage souvent en Italie, évangélisant : « Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de le connaître ! »

Joséphine s’éteint le 8 février 1947 après une douloureuse maladie. Jean Paul II dira :« Elle a compris que Dieu est le vrai Maître de toute vie humaine. Innombrables sont encore les femmes victimes de toutes sortes d’abus ! »

Pierre LE BELLER

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Nos peines : Obsèques sur la paroisse :

Marie Claude MERCIER : vendredi 4 février
Liliane PITEUX ; lundi 14 février au Bon Pasteur à 10h30
Denise BOCHEUX : lundi 14 février au Bon Pasteur à 15h30
Remy DALIN : mardi 15 février à Notre Dame à 15h