"Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur". C’est le thème plein d’espérance de la 100ème Journée mondiale du migrant et du réfugié, a été fêtée cette année le 19 janvier. Célébrée par l’Église universelle, cette Journée est fixée depuis dix ans au deuxième dimanche après l’Epiphanie.

Dans son message pour le Journée du migrant, le Pape François salue le courage et la générosité des migrants :

"ce qui anime de nombreux migrants et réfugiés, c’est le binôme confiance et espérance ; ils portent dans leur cœur le désir d’un avenir meilleur non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs familles et pour les personnes qui leur sont chères... "

Le pape François appelle à "une coopération internationale et un esprit de profonde solidarité et de compassion" pour faire face aux réalités migratoires aujourd’hui.

Au-delà des questions sociales et politiques, le Pape appelle à un changement de cœur. Il encourage chacun et chacune à "voir dans le migrant et le réfugié, non seulement un problème à affronter, mais un frère et une sœur à accueillir, à respecter et à aimer" parce que "tout être humain est enfant de Dieu !"

Cette attitude est au cœur des animations de la Journée du migrant dans le secteur Val de Bièvre. Elle rejoint le projet du secteur : "Aux périphéries, servons la fraternité".

Dans les années passées, la Fraternité Val de Bièvre (équipe locale de la pastorale des migrants) a préparé une célébration dans l’une des paroisses du secteur. Pour ses cent ans, l’équipe a proposé que la Journée soit marquée dans chacune des paroisses. La Fraternité a préparé un kit avec des propositions et des outils d’animation et l’a présenté à chaque Equipe d’animation paroissiale.

Les célébrations ont été belles et variées. A Chevilly Larue, la Messe des peuples à l’Épiphanie a une longue tradition. La paroisse a pris "les migrants" pour thème de cette fête. Chevilly avait l’idée de proposer aux paroissiens de marquer leur pays d’origine sur une carte du monde, mettant en relief la diversité des origines représentées dans la paroisse. D’autres paroisses du secteur ont fait la même exercice, au plaisir des paroissiens.

Dans certaines célébrations, les paroissiens de différentes origines ont récité les premiers mots du "Notre Père" dans leurs langues maternelles : malgache, créole, vietnamien, lingala, anglais,... La procession des offrandes a été étoffée par des objets symboliques de différents pays. Toutes ont prié la même prière universelle, en solidarité avec les migrants et les réfugiés.

Et le verre de l’amitié ou le repas partagé a permis la rencontre après la Messe, l’échange autour des différentes cultures.

De petits pas avec les "Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur".