Au sujet du tableau « Notre-Dame de la Merci »
Cette grande image est un peu mystérieuse. L’église à peine achevée, elle apparut sur son mur. Une dame, Monique Brix l’avait peinte, a-t-on dit, en une nuit.
Le sujet ? Notre-Dame de la Merci, la Vierge Marie patronne d’une confrérie d’origine espagnole, vouée au rachat des prisonniers. Les lignes qui traversent le tableau signifient les barreaux et les chaînes qu’il est demandé à la Vierge de faire tomber pour la libération des captifs.
La couleur, pas très « jolie », n’en est pas moins distribuée avec un juste sens, ce qu’il faut pour être une véritable œuvre d’art et non un travail de quelque peintre de peu de métier : bonne composition, bien équilibrée, lisibilité qui n’impose pas un personnage mais le laisse apercevoir dans toute sa grandeur, dans le sillage de l’école des peintres cubistes.
Il y a trois ans, la question fut posée de savoir si ce tableau n’avait pas besoin d’être restauré, la couleur rénovée. Eh bien la couleur d’aujourd’hui est, sans effacement ni poussière, la même que celle d’origine, peu intense pour, sur le mur, s’unir discrètement à la pierre. Il a été décidé de ne pas modifier la qualité de cette grande toile, apportée en rouleau et fixée au mur de notre église.
Jean-Marie Creuzeau
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