Pèlerins de l’espérance

L’année 2025 sera marquée par les célébrations de l’année jubilaire et la commémoration de 1700 ans du concile de Nicée. Le pape François a choisi de placer cette année sainte sous le thème de l’espérance.
« L’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). Le successeur de l’apôtre Pierre souhaite que cette année « soit pour tous un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus, “porte” du salut (cf. Jn 10, 7.9). C’est lui « notre espérance » (cf. 1 Tm 1, 1). Notre monde, notre société, nos communautés, nos familles sont parfois habités par des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur.

Des guerres, des catastrophes naturelles, des pandémies semblent rythmer le quotidien de notre monde. Dans la majorité des cas, on a l’impression que Dieu dort comme lors de la tempête qui nous est racontée par l’évangéliste Marc : « Lui dormait sur le coussin à l’arrière ».
Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (Mc 4,38). Alors, où trouver des raisons d’espérer ?

Depuis un certain temps, dans ma mission d’accompagnement des jeunes, j’en rencontre qui choisissent de marcher à contre-courant en décidant de suivre Jésus. 
Aux JMJ de Lisbonne 2023, au Frat des collégiens de Jambville 2024 avec plus de 10000 collégiens, lors des vacances de la Toussaint avec des milliers des jeunes à Taizé et pour terminer, 12300 jeunes annoncés pour le Frat de Lourdes dont 71 de notre doyenné, je rencontre des jeunes qui, d’une voix unanime, scandent le même refrain « Jésus, c’est mon ami, mon ami de tous les jours ».
Tous ces jeunes qui s’engagent à la suite de Jésus constituent une raison d’espérer. Leur enthousiasme nous invite à envisager l’avenir avec optimisme.

Ils ne sont pas nombreux par rapport aux autres qui encore ignorent Jésus. Mais les premiers témoins et pèlerins de l’espérance n’étaient-ils pas douze ? Encourageons-les et gardons l’espérance pour notre monde, pour notre Église, pour notre communauté, car quand bien même « nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même ». (2 Tm2,13).

Père Faustin Nzbakurana

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