La maladie
Le dimanche 13 février, nous donnerons le Sacrement des Malades aux personnes qui le désirent. Ce sacrement nous redit la proximité de Dieu avec les malades. Rappelons-nous Jésus qui a guéri de nombreux malades. Aujourd’hui encore, l’Église, à travers les hôpitaux ou les institutions caritatives, continue de se préoccuper de ceux qui souffrent. La maladie est un mal à combattre et en même temps elle nous rappelle nos limites. Nous ne sommes pas tout-puissants ni parfaits. Nous avons besoin des autres pour vivre. La dépendance nous le rappelle durement parfois, mais nous montre une réalité que nous avons tous à vivre : la relation à l’autre comme nécessité, comme constitutive de toute la vie. Elle nous rappelle aussi que l’homme même faible reste homme avec sa dignité. La valeur de l’homme ne se mesure pas à sa production marchande. Elle se révèle même souvent dans la faiblesse. Le Christ n’a-t-il pas révélé la plénitude de sa mission, de son amour, sur la croix. Les lois sur les débuts et fins de vie nous disent l’état d’une société. C’est à nous-mêmes que nous sommes renvoyés : à notre propre capacité à vivre avec nos limites. Puissions-nous les accepter humblement et découvrir un autre don : celui de nous-mêmes en vérité avec la grâce de Dieu.
P. Jacques Cramet
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