Le détour par « l’Étranger » et penser à dire « merci » …

Deux invitations à entendre aujourd’hui, en écoutant bien les lectures de ce dimanche, et peut-être aussi, pourquoi pas, pour réfléchir aux lois d’aujourd’hui.
Le « détour par l’Étranger » semble une des règles de la pédagogie et de l’humour de notre Dieu pour ouvrir nos yeux et notre cœur à des choses importantes … Ce sont des étrangers et des exclus qui sont donnés en exemple : le général Syrien guéri par Élisée, qui revient dire merci ; le lépreux Samaritain guéri par Jésus, seul à revenir dire merci.

Dieu notre Père est hélas habitué à cela : combien d’hommes pensent à lui dire merci en venant le prier ? Alors qu’il les a tous appelés à la vie en les aimant tous, et qu’il offre à tous son soleil, sa pluie et le souffle du vent …
N’oublions pas que pour nous aussi, en France, la première annonce de l’Évangile a été faite par des missionnaires venus de loin, nos pères dans la foi : St Irénée de Lyon, né à Smyrne dans l’actuelle Turquie, St Martin né en Hongrie, et tant d’autres…

Et nous sommes là, tous ensemble, pour apprendre à dire merci. C’est cela la Messe  : « Eucharistie » veut dire « merci ».
Avant de communier, nous reconnaissons aussi que nous avons tous besoin d’être guéris : « Dis seulement une parole et je serai guéri ». Jésus peut même nous aider à voir de quoi nous avons vraiment besoin d’être guéris…

Fernand Prod’homme

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