A Noël, le « Commencement », le sens de tout, se donne à voir, à comprendre, à contempler…
L’évangile de la nuit de Noël est le récit très vivant de la naissance de Jésus à Bethléem. A la messe du jour de Noël, c’est le début solennel de l’Évangile de Jean : « Au Commencement… »
Jean m’invite à penser ainsi : avant tout et comme sens de tout, pour comprendre toutes les réalités, il y avait, concentrée en Dieu, une Parole d’Amour qui voulait se dire.
Elle s’est dite dans les merveilles de la Création : « par elle tout a été fait. »
Elle se dit spécialement dans « la Vie, qui est Lumière pour les hommes ». C’est vrai qu’une naissance nous dit de façon lumineuse d’où nous venons et pour quoi nous sommes faits.
A Noël, cette Parole d’Amour s’est « faite chair », s’est incarnée, en Jésus. Elle se dit définitivement en lui, de Noël au Calvaire et au matin de Pâques, dans le chemin d’un vrai Fils de Dieu. Il a résumé « tous les commandements » dans celui d’aimer ; et lui-même a « aimé jusqu’au bout » écrit Jean au début du récit de la passion. Il donne à « tous ceux qui croient en lui de pouvoir devenir enfants de Dieu ».
Dieu reste Mystère, « Dieu, personne ne l’a jamais vu » dit Jean ; mais « le Fils unique, qui est dans l’intimité du Père, lui nous l’a dévoilé. » Simple et lumineux, non ?
Fernand Prod’homme
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