En route vers Pâques
En célébrant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, nous entrons dans la semaine sainte. Les foules acclament Jésus comme Fils de David. Elles mettent leurs espoirs en lui. Les rois précédents ont déçu. Les espoirs se sont effondrés. Jésus est vu comme l’ultime espoir. Sera-t-il à la hauteur de leurs attentes ?
Apparemment non. Le peuple attendait un roi puissant qui ferait d’Israël un peuple économiquement fort et politiquement grand. En criant « Hosanna au Fils de David », il n’exprimait pas seulement une exclamation de joie mais une véritable supplication : sa libération.
Mais ce n’est ni par l’épée ni par l’avoir que Jésus inaugurera sa royauté terrestre. Au grand désespoir des foules, son royaume sera celui du don de soi, de l’humilité, du service accomplissant en sa personne la prophétie du serviteur souffrant d’Isaïe : un roi qui porte les souffrances et les interrogations de son peuple.
Et nous qui marchons vers Pâques dans un contexte particulièrement difficile marqué par les menaces terroristes, les tensions sociales caractérisées par la crise des agriculteurs, des éleveurs et le chômage des masses, ne devrions-nous pas nous tourner vers l’homme du calvaire pour obtenir de lui le sens de notre adhésion chrétienne ?
Avec Lui, nous vaincrons.
Djop Yafwamba Roger
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