Pourquoi prier pour l’unité des chrétiens ?

Est-ce encore utile ? Les guerres de religion sont de l’Histoire lointaine. Les paroisses voisines entretiennent des relations de bon voisinage. Les familles où deux confessions sont représentées sont bien acceptées dans leurs Églises respectives. Sommes-nous au bout du chemin ?

Non pas vraiment. Le dialogue entre les différentes confessions met en évidence les divergences qui subsistent sur le plan théologique. Le baptême est pratiqué par presque toutes les Églises mais n’est pas toujours reconnu entre les Églises, la conception des ministères (prêtre, pasteur, évêque, etc...) n’est pas la même et surtout nous avons la souffrance de ne pas pouvoir partager la communion. Par ailleurs nos divisions sont un contre-témoignage par rapport à l’enseignement de Jésus-Christ « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé ! » (Jean, 17, 21). Ce contre-témoignage est d’autant plus embarrassant que le christianisme devient minoritaire dans notre société.

L’Association œcuménique de la région de Bourg-la-Reine vous invite donc à venir prier pour l’unité des chrétiens le vendredi 23 janvier à 20h30 à Notre-Dame de la Merci à Fresnes. Vous y retrouverez les mennonites de Châtenay-Malabry qui préparent la célébration avec les catholiques du secteur Val-de-Bièvre, mais aussi des orthodoxes, des protestants de l’Église Protestante Unie de France, des catholiques d’autres paroisses et peut-être d’autres encore. Comme chaque année, nous nous réunirons dans une paroisse de la région de Bourg-la-Reine. Mais comme chaque année aussi, nous nous associerons, en cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, à tous les chrétiens du monde qui prient pour cette unité. Nous le ferons en suivant un canevas de célébration qui a été préparé cette année par des chrétiens du Brésil.

Les chrétiens sont nombreux au Brésil, ils sont très majoritairement catholiques romains mais aussi protestants évangéliques avec une grande variété d’Églises. Le Brésil est un pays où l’œcuménisme ne va peut-être pas de soi. Le pays vit dans un climat d’intolérance qui se manifeste par un fort degré de violence, spécialement envers les minorités et les plus vulnérables. Dans ce contexte, comme dans le nôtre, l’Évangile nous incite à nouer le dialogue avec tous. C’est cet environnement social et religieux qui a conduit les Églises du Brésil à choisir le texte de la rencontre entre Jésus et la Samaritaine comme fil conducteur de notre prière pour l’unité chrétienne cette année.

Association œcuménique de Bourg-la-Reine

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