L’heureux temps du Carême arrive

Dans quelques jours ce sera « le mercredi des Cendres »…

Pour réveiller sous les cendres accumulées le feu de notre baptême ?

40 jours pour faire le tri, en nous délestant de ce qui est inutile.

40 jours pour qu’apparaisse mieux notre vrai visage d’enfant de Dieu.

40 jours pour demander à l’Esprit d’éclairer notre route.

En nous rendant plus disponible aux appels du Seigneur, par la prière, le jeûne ou la maîtrise de soi, le partage, selon la sagesse de l’Église, de Jésus.
« Si tu le veux, tu peux me guérir » dit le lépreux de l’évangile d’aujourd’hui.
Jésus répond : « Je le veux… » Bien sûr il le veut !
Il voit même mieux que nous de quoi nous avons besoin d’être guéris.
A chaque communion nous disons : « dis seulement une parole et je serai guéri. »

Est-ce une vraie demande de guérison ? Le temps du carême est peut-être fait pour ouvrir nos yeux sur les guérisons qui nous feraient du bien, aux yeux de Jésus ou de Dieu notre Père.
Pas nos petits bobos ; peut-être pas tel handicap plus gros qui fait vraiment souffrir mais qui n’empêche pas d’avancer en sainteté… au contraire !
Guérir plutôt de nos fermetures, nos incompréhensions, nos tiédeurs, nos jalousies, nos mépris …

Jésus me pose la question en ce début de Carême : « Veux-tu vraiment être guéri ? »

Fernand Prod’homme

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